Après l’annonce de l’arrivée d’Amazon Logistics sur la métropole Dijonnaise et la présentation du bilan de la COP26, Arthur Loyd Dijon-Besançon vous propose de faire un point sur les défis environnementaux de l’immobilier logistique de demain.
lire l'articleLa diversification des besoins des sociétés, le développement fulgurent du e-commerce et l’accélération des flux logistiques ont attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de proposer une charte visant à rendre l’immobilier logistique plus « responsable ».
Ce texte, signé en juillet 2021, par l’Etat et une trentaine d’acteurs de la logistique, représentés par l’association AFILOG, a pour objectif la réduction des dépenses énergétiques en vue de respecter les obligations définies par le Ministère de la transition écologique.
Les points clés de cette charte sont :
Afin d'atteindre ces différents objectifs, la charte prévoit un ensemble d'obligations à la charge du gouvernement et des entreprises signataires.
Le Gouvernement et les entreprises doivent s’astreindre à respecter un ensemble de règles et d’obligations en vue de cocher les différents objectifs de la charte. Pour commencer, la couverture de 50% des toitures d’entrepôts par des panneaux photovoltaïques devra être assurée. Pour enrayer l’artificialisation des sols, les entreprises devront favoriser la réhabilitation de constructions nouvelles ; édifier des haies champêtres (variétés qui accueillent des espèces pollinisatrices plébiscitées) qui représentent environ 50% de la limite du terrain ; intégration de refuges pour la biodiversité (nichoirs, gîtes etc.) ; faciliter l’infiltration des eaux pluviales afin de combattre l’imperméabilisation des sols.
Une mention spéciale concerne les bâtiments d’une surface supérieure à 20.000 m² qui, avant le début des travaux de construction, devront produire au préalable une étude écologique. Le Gouvernement, quant à lui, s’engage à faciliter l’accès à des friches et des terrains permettant d’accueillir les activités logistiques, conformément au plan France Relance.
Il s’engage également à harmoniser les procédures et réduire les délais d’instruction des différentes démarches urbanistiques et environnementales, afin de faciliter l’implantation de nouveaux entrepôts logistiques sur notre territoire.
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