Face à au réchauffement climatique, et à la canicule qui sévit en ville, que proposent des candidats aux 2e tours des élections municipales à Nîmes et Montpellier ?
lire l'articleTour d’horizon des différentes opinions… avec, en toile de fond, un point commun : la résilience des villes méditerranéennes face aux périodes de canicule devient un enjeu majeur d’aménagement urbain.
A Nîmes, Jean-Paul Fournier, maire sortant, veut faire de l’opération d’aménagement du Mas Lombard (attribué à Eiffage) un « laboratoire pour les démarches innovantes en matière de logements et de bien vivre-ensemble ». En matière de réhabilitation, l’élu LR affiche une volonté de « favoriser l’exemplarité énergétique, les matériaux performants et la végétalisation des espaces pour créer des îlots de fraîcheur ». Yvan Lachaud, président de Nîmes Métropole (Les Centristes), compte faire de Nîmes une « ville-jardin, où le logement, même en milieu urbain dense, puisse trouver à proximité des éléments naturels. Une végétalisation qui est essentielle à la résilience climatique et au rafraîchissement de la ville dans les périodes de canicules. » Daniel Richard (EELV) prône pour sa part « des résidences passives végétalisées. Nîmes est très concernée par la chaleur et la sécheresse. Il faut par ailleurs un Plan Marshall de l’isolation et de la restauration de l’habitat existant. »
A Montpellier, Michaël Delafosse (PS) veut que « chaque Montpelliérain se trouve à 15 minutes d’un espace vert. Nous voulons accompagner les rénovations thermiques des bâtiments pour les rendre plus sobres en consommation d’énergie. Sur les nouveaux programmes, l’écoconstruction sera la norme ». Mohed Altrad (SE) projette « un appel à projets pour chaque opération, pour étudier la meilleure intégration dans le quartier, en prenant en compte son originalité architecturale et sa qualité environnementale. Il faut prévoir des espaces fraîcheur pour les jours de canicule et l’utilisation de matériaux adaptés aux conditions climatiques. » Le maire sortant, Philippe Saurel (DVG), entend mettre à profit son programme « Places à Tous ». Réalisé par phases, « il s’installera dans le temps, et ne se limite pas à la plantation d’arbres. Il faut notamment repenser la liaison entre le lycée Joffre et l’Esplanade, et refaire une immense place piétonnière, en traitant la désimperméabilisassions des sols et en luttant contre les îlots de chaleur. »
Une chose unit finalement ces adversaires politiques : la résilience des villes méditerranéennes face aux effets du réchauffement climatique sera un enjeu central du prochain mandat.
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