Améliorer le bien-être au travail passe par la responsabilité des employeurs envers la santé des employés et l'optimisation de l'environnement de travail pour renforcer la qualité de vie au travail (QVT).
lire l'articleQu’est-ce que le bien-être au travail ? En quoi ce concept diffère-t-il de l'approche QVT ? On fait le point sur les définitions et sur les moyens de déployer ces approches dans l’entreprise.
L'employeur doit veiller à la santé et à la sécurité des salariés. Ces dispositions sont prévues par le Code du travail et constituent le fondement de la responsabilité légale de l'entreprise vis-à-vis de la santé physique et mentale des salariés.
L'entreprise est censée prendre des mesures pour identifier les sources de dangers sur le lieu de travail. L’analyse du risque est plus ou moins aisée selon les secteurs. Dans l'industrie ou le bâtiment, on recherche les situations pouvant mener à une chute de hauteur, à des brûlures.... Dans les bureaux, les risques sont davantage liés à la sédentarité et aux troubles musculosquelettiques (TMS).
Ces TMS sont en augmentation ces dernières années. Ils se traduisent par des douleurs physiques et des difficultés de concentration qui affectent le travail des employés. D'autres symptômes, à priori moins graves, sont pris très au sérieux par les services RH : perte de motivation, quête de sens, fatigue, retards et absences… Ces signaux peuvent précéder une situation de surmenage ou un abandon de poste.
Les arrêts de travail, les retards, les absences… Tous ces facteurs de perte d'efficacité pour l'entreprise sont liés de près ou de loin au bien-être au travail. En actionnant les bons leviers, il est donc possible d'améliorer significativement le bien-être des salariés et la productivité des ressources humaines de l’entreprise.
Par ailleurs, sur le marché du travail, le turnover excessif d'une entreprise est un critère potentiellement rédhibitoire. Les jeunes talents qui ont le choix privilégieront les structures plus humaines offrant un bon compromis entre accomplissement professionnel et personnel. Le bien-être au travail devient dès lors un terrain de compétitivité entre les entreprises. Les initiatives comme la « semaine du bien-être au travail » se multiplient et sont l'occasion de tester de nouvelles pratiques pour améliorer le quotidien des salariés avec des astuces bien-être.
La qualité de vie au travail (QVT) est une approche globale, où le bien-être du salarié n’est qu'un objectif parmi d’autres. Dans les faits, la dimension individuelle de la QVT est complétée par les dimensions sociales et organisationnelles.
La sensation du bien-être perçu est recherchée à l’échelle individuelle et collective. L’implication, la cohésion, l'appartenance sont encore d'autres sentiments que la démarche QVT s'efforce de cultiver à tous les niveaux de l'organisation.
On distingue souvent 6 leviers permettant d’agir positivement ou négativement sur la qualité de vie au travail : le poste lui-même (augmentation des tâches au travail…), la santé (sécurité et environnement de travail), le parcours professionnel (perspectives d'évolution…), l’égalité professionnelle (équité de traitement des employés), le management et les relations au travail (climat social).
Le choix des bureaux ou du local professionnel a un impact sur plusieurs dimensions de la QVT.
La qualité de l'environnement de travail fait partie des axes d’amélioration pour la « santé au travail ». L'aménagement d'espaces de détente peut aussi jouer sur la qualité des « relations au travail ». Cela peut passer par l'optimisation d'espaces inutilisés, ou par un nouvel agencement. Les professionnels spécialisés dans l'aménagement des espaces pros connaissent bien les astuces bien-être et les solutions qui favorisent les échanges informels.
L'emplacement des bureaux ou des locaux peut aussi jouer en faveur d’une démarche QVT. Un lieu de travail bien relié au reste du territoire par les transports en commun contribue à l'égalité professionnelle. Chaque salarié, quel que soit son quartier de résidence, bénéficie ainsi de facilités d’accès. Les disponibilités de places de stationnement permettent aussi de simplifier les trajets quotidiens des employés plus éloignés du réseau de transports publics.
Les services offerts sur place sont encore d’autres leviers d’équité professionnelle. Les salariés jeunes parents peuvent par exemple mieux conjuguer vie pro et perso avec une crèche située dans l’immeuble ou dans la zone d’activités. Les salles de sport, les piscines et autres infrastructures sportives peuvent faire gagner du temps aux collaborateurs s'ils sont situés à proximité de leur lieu de travail.
Les conditions de mise en place de la démarche QVT évoluent ainsi selon les entreprises et leur position sur le territoire.
À Clermont-Ferrand, plusieurs emplacements peuvent contribuer à améliorer l’accès et la qualité des services proposés aux collaborateurs. Ces biens peuvent se trouver en plein centre-ville ou sur les zones d’activités dédiées à un secteur particulier.
L’agence Arthur Loyd Clermont Auvergne accompagne les entreprises depuis plus de 20 ans dans leur projet immobilier sur le territoire. Vous cherchez des locaux d'activités ou de nouveaux bureaux à Clermont-Ferrand ? Les experts Arthur Loyd vous aident à trouver le bon emplacement et à affiner vos critères pour un bien 100 % compatible avec votre démarche QVT.
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