Enrichissez vos connaissances des 50 principales aires urbaines françaises en téléchargeant le Baromètre première édition : Résilience et transitions des territoires
Très Grandes
Métropoles
Plus de 1 M d’habitants
1 - Lyon
2 - Toulouse
3 - Bordeaux
Grandes
Métropoles
500 000 à 1 M d’habitants
1 - Nantes
2 - Montpellier
3 - Grenoble
Métropoles
Intermédiaires
300 à 500 000 habitants
1 - Clermont-Ferrand
2 - Brest
3 - Tours
Agglomérations
de taille moyenne
100 à 300 000 habitants
1 - Angoulême
2 - Laval
3 - Beauvais
Analyser les tendances depuis la crise économique de 2008/2009 dans les territoires urbains
Cerner les avantages concurrentiels des métropoles & identifier les potentiels d’amélioration
Remettre en perspective les « performances » des aires urbaines dans le contexte de la métropolisation
L’analyse des résultats détaillés de notre Baromètre selon les 4 grandes thématiques et les 4 catégories d’aires urbaines nous montre que les atouts des 12 métropoles les plus attractives et dynamiques peuvent être divers : certaines, comme Toulouse, Nantes, Brest ou Laval, affichent d’excellentes performances économiques, quand d’autres, comme Montpellier, Grenoble ou encore Angoulême, sont très bien positionnées pour les aspects liés à la qualité de vie.
Si la « recette miracle » n’existe pas, il apparaît néanmoins que 2 grandes thématiques se détachent parmi les 12 métropoles figurant dans chacun des Top 3 du Baromètre:
Les métropoles les mieux classées affichent avant tout d’excellents résultats pour la thématique Performances économiques. Mesurées à la fois en
photographie de la santé économique des métropoles à un instant « t », et en évolution dans le temps, elles permettent à certaines métropoles de se hisser +parmi les plus attractives et dynamiques : 10 aires urbaines parmi les 12 les mieux classées affichent de très bonnes performances économiques.
Les métropoles les mieux classées affichent également d’excellents résultats pour la thématique Connectivité, capital humain & potentiel de croissance. Une bonne alchimie entre dynamisme démographique, présence de talents, potentiel d’innovation, accessibilité et ouverture à l’international apparaît déterminante. Ce constat est encore plus vrai pour les aires urbaines de 200 000 habitants et plus : 8 métropoles sur 9 présentent d’excellents
Contre toute attente, les items liés à la qualité de vie sont ceux qui contribuent le moins au bon positionnement des aires urbaines. Un cadre paysager très favorable ne garantit plus systématiquement l’attractivité des métropoles.
La présence d’un maire emblématique, qui porte sur la scène nationale voire européenne, une volonté de changement pour son territoire, est évidemment un atout.
Pour autant, les positions de Toulouse ou Grenoble, arrivées en 2ème et 3ème position dans leur catégorie respective, démontrent que certaines métropoles ne doivent pas leur réussite à la seule présence d’un maire à la fois bâtisseur et communiquant.
Toulouse serait-elle aujourd’hui la capitale mondiale de l’aéronautique et l’un des piliers de la conquête spatiale européenne sans le développement, sur son territoire, d’Aérospatiale devenue Airbus en 1970 ? La volonté, ancienne, de l’Etat, de constituer une filière aéronautique majeure dans la ville rose s’est accompagnée d’une politique volontariste de décentralisation de centres de recherche et de formation afin de renforcer les synergies recherche-entreprises et générer les conditions favorables à la création d’emplois hautement qualifiés.
La spécialisation de Grenoble dans les secteurs de pointe est encore plus ancienne (19ème siècle avec l’invention de l’hydroélectricité). Malgré tout, l’agglomération alpine a su cultiver, sur la durée, une image de terre d’accueil de l’innovation, favorisée, comme à Toulouse, par une politique d’aménagement de l’Etat favorable, qui a concentré sur le territoire de nombreux organismes de recherche nationaux. 2ème pôle de recherche français après Paris Ile de France, Grenoble a aujourd’hui structuré des filières d’excellence particulièrement riches en emplois à haute valeur ajoutée : nanotechnologies, industrie du numérique et informatique, énergie, etc…
A une toute autre échelle, Clermont-Ferrand et Brest arrivent dans le « Top 3 » des métropoles intermédiaires. Leur point commun avec Grenoble et Toulouse : elles figurent, malgré l’absence d’un « maire V.R.P. » du territoire, parmi les premières aires urbaines de leur catégorie pour l’item « Potentiel d’innovation et exposition aux nouvelles technologies ». Qu’il s’agisse de la filière pneumatique à Clermont, ou de la Défense et sécurité à Brest, ces deux métropoles bénéficient de la présence de grands donneurs d’ordre historiques – Michelin à Clermont-Ferrand, le Ministère de la Défense, DCNS et Thales à Brest – autour desquels gravite un vaste réseau de sous-traitance riche en emplois.