Sur le territoire de Nîmes Métropole, la commercialisation des bureaux s’envole en 2022, avec 25.500 m² échangés, mis en location ou construits (+ 17 % par rapport à la moyenne décennale), dont 12.400 m² en seconde main, contre 17.500 m² en 2021, indique, dans son bilan annuel, l’observatoire de l’immobilier et du foncier d’entreprise de Nîmes Métropole.
lire l'articleLe marché est porté par des ventes investisseurs et de nouveaux programmes, qui trouvent preneur auprès des utilisateurs. « Les prix ont augmenté les deux dernières années, compte tenu de l’augmentation du coût de construction, mais ils restent compétitifs au regard des territoires voisins », indiquent les experts.
Les ventes les plus importantes, pour deux investisseurs, sont situées sur le Triangle de la Gare et aux 7 Collines. Le marché se concentre aussi sur le boulevard Allende et sur le premier parc tertiaire Georges Besse (11 000 m2, dont une vente investisseur de 4 300 m2). 20 000 m² de bureaux étaient disponibles fin 2022, soit l’équivalent d’une année de stock.
Après la promulgation de la loi Climat&Résilience, avec l’objectif de Zéro artificialisation nette, Nîmes Métropole ne peut plus répondre à toutes les demandes. La création d’une nouvelle offre s’impose, avec la restructuration et la densification dans le tissu urbain existant, ainsi que la reconquête de locaux délaissés et vacants. « Il faut réinvestir le centre-ville. VSB Énergies Nouvelles a fait ce choix. J'invite les promoteurs à créer des opérations mixtes en centre-ville, car les bureaux se marient bien avec les logements », analyse Michel Peinado, directeur associé d'Arthur Loyd Occitanie Méditerranée.
Sur fond de marché contraint et limité, les chiffres sont en baisse pour les entrepôts et locaux d’activités : 60 000 m² en 2022 (- 15 % par rapport à la moyenne décennale), contre près de 68 000 m2 l’année précédente. De belles réalisations logistiques sont cependant à souligner à Grézan 4 et Mitra : Transport Alaine, La Poste, Dentressangle, Bert, Richard Diffusion, Immo GL. 35 000 m² de locaux étaient disponibles fin 2022, représentant 6 mois de stock.
En termes de foncier d’entreprises, les terrains se font rares. Avec une traduction sur le business. Seules 12 transactions, représentant 21,3 hectares, ont été réalisées en 2022, contre 24 transactions en 2021 (25 hectares). « Ce marché reste dans la continuité de la décennie écoulée avec plus de 10 hectares vendus en moyenne chaque année », constate l’observatoire. Pour les localisations, 8 d'entre elles ont concerné la zone de Mitra (20 ha au total), deux l’Actiparc de Bouillargues, une Saint-Césaire et une Saint-Dionisy, détaille l’intercommunalité. L'essentiel du stock foncier immédiatement disponible, qui totalise 3 hectares, se situe essentiellement sur l’Actiparc de Bouillargues, où les prix varient entre 50 et 60 €/m², contre 55-65 €/m² sur Mitra.
Créé en 2007 à l’initiative de Nîmes Métropole, l’observatoire de l’immobilier et du foncier d’entreprise, dont la maîtrise d’œuvre est assurée par l’Agence d’urbanisme et la région nîmoise et alésienne, agrège et valorise les données des professionnels de l’immobilier (Arthur Loyd, CBRE, Cushman&Wakefield, Tissot Immobilier).
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