La logistique urbaine doit être optimisée pour réduire son impact environnemental avec des solutions comme le développement de hubs urbains et d'entrepôts agiles, et l'utilisation d'espaces comme les parkings
lire l'articleLes flux logistiques du dernier kilomètre sont une source de nuisances, d'émissions polluantes et de surcoûts qui affectent les riverains, les collectivités et les entreprises. Quels sont les défis à relever dans ce domaine et à quoi ressemblent les biens immobiliers logistiques émergeant sur le marché ?
La logistique urbaine a un objectif : orchestrer les entrées, les sorties et le transport des marchandises en ville dans les meilleures conditions. Elle est une composante de la logistique globale, et non des moindres, puisqu'il s’agit de la dernière étape jusqu'au consommateur final. Or, cet ultime trajet a été épinglé à maintes reprises comme excessivement polluant, coûteux et gênant au regard de la faible distance parcourue.
Ces activités représenteraient 15 % à 25 % du trafic et des émissions de gaz à effet de serre (GES) en ville. Elles seraient par ailleurs responsables de 15 % des émissions urbaines de particules fines et de 30 % des émissions d’oxydes d'azote (NOx). Pour le réseau France Mobilité, ces parts pourraient localement représenter jusqu'à 50 % pour les particules fines et atteindre 40 % des émissions de NOx. Enfin, pour les riverains, la logistique urbaine est tristement synonyme de camions stationnés en double file, d'engorgement du trafic et de nuisances sonores. La contribution de la logistique urbaine dans l'environnement sonore est évaluée à 5 dB.
Ces chiffres sont repris dans les publications gouvernementales et les supports de communication des collectivités territoriales. Ils sont pour la plupart issus d’études et de travaux menés en 2013 par le CEREMA et l'association Centre-Ville en Mouvement. Il convient de noter que de nombreuses mesures ont depuis été prises pour réduire la part de la logistique urbaine dans ces différentes externalités négatives.
Que cherche-t-on à optimiser en matière de logistique urbaine ? Pour le savoir, il faut se pencher sur ses différentes composantes :
L'essentiel des flux est donc lié aux activités logistiques commerciales qui depuis l'essor du e-commerce ont vu leur contribution à l'étalement urbain augmenter. Alors que la lutte contre l'artificialisation des sols fait partie des réformes prioritaires portées par le gouvernement, il devenait urgent de développer des solutions logistiques à taille humaine au cœur des villes.
Ces plateformes implantées en milieu urbain constituent les nouveaux espaces de la logistique de proximité. La question qui se pose est la suivante : comment libérer des espaces de stockage dans des centres-villes pour la plupart soumis à une forte tension immobilière ?
Parmi les solutions au problème de la surface disponible au cœur des villes, on retrouve les aménagements malins. Certaines approches de rayonnage sont particulièrement indiquées pour exploiter toute la hauteur disponible. C’est par exemple le cas du rayonnage par accumulation pouvant doubler les capacités d'entreposage par rapport à une disposition classique. Ici, il s'agit d’appliquer les règles de bon sens communes à toutes les stratégies d'optimisation des surfaces de stockage.
Le développement d’espaces multifonctions de type « hôtels logistiques » et « city hubs » est plus spécifiquement lié à la logistique urbaine. Les hôtels logistiques regroupent les flux et les besoins de plusieurs entreprises sur un seul site, généralement situé en bordure de ville. Pour une implantation en centre-ville, au plus proche des consommateurs, il faut regarder du côté des hubs urbains. Ces plateformes permettent elles aussi de répondre simultanément aux besoins de différentes structures pour optimiser la livraison du dernier kilomètre.
Le « plus » des hubs urbains sur le plan écologique réside dans la possibilité d’effectuer plus facilement le dernier trajet avec une flotte de véhicules éco-responsables, comme les vélos cargos. Seul le rapprochement du dernier lieu de stockage permet de répondre aux limites des véhicules propres. À savoir : une plus faible autonomie, mais aussi une moindre capacité de transport en termes de quantité de marchandises acheminées.
Les logisticiens recherchent de nouveaux types de biens. On parle d'entrepôts agiles pour répondre à la variabilité des flux, de hubs logistiques pour se rapprocher du client final, d’espaces de stockage urbains partagés pour optimiser les coûts…
Parmi les espaces à investir en ville pour assurer ces nouvelles fonctions de logistique de proximité, les parkings sont un candidat très sérieux. La logique est la suivante : de nombreuses collectivités travaillent au développement de la mobilité douce en ville. Les besoins en places de stationnement des voitures devraient se réduire et libérer de la place dans les parkings. Ces volumes pourraient être mis à profit pour favoriser le verdissement du dernier kilomètre.
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