L’aménagement urbain a été au cœur du Lab Immo de Midi Libre, le 9 octobre dernier à Nîmes, en présence de trois experts, Antoine Cotillon (SAT et SPL Agate), Sophie Lafenêtre (EPF Occitanie) et François Bottero (HBM More Architectes).
lire l'article« Le métier d'aménageur public a évolué ces vingt dernières années », a rappelé Antoine Cotillon, directeur général de la SAT et de la SPL Agate (Ville de Nîmes et Nîmes Métropole), lors du « Lab Immo » organisé par le Midi Libre le 9 octobre dernier. « La SPL Agate pilote désormais des projets de requalification sur du tissu urbain préexistant », a-t-il précisé. C'est le cas des projets NPNRU de Pissevin-Valdegour, Chemin-Bas d'Avignon et Mas de Mingue à Nîmes, où sont prévus 500 millions d'euros en renouvellement urbain. Des appels à promoteurs sont lancés pour introduire de la mixité dans ces secteurs. Autres exemples : le lancement de la phase 2 du projet Hoche Université, ou la restructuration à venir du Marché-Gare, à l'ouest, pour y introduire un tiers-lieux et des bâtiments tertiaires.
L'exemple de Pont-Saint-Esprit
Quant à l'Établissement Public Foncier d'Occitanie, dirigé par Sophie Lafenêtre, il a une palette très large d'activités. En attestent les trois conventions signées avec la commune de Pont-Saint-Esprit. L'une porte sur la revitalisation et la résorption de l'habitat insalubre en centre ancien. La 2e sur l'ingénierie travaux de l'ancien hôpital de l'Hôtel-Dieu, pour enlever l'amiante. La 3e sur le déplacement du collège en proche périphérie pour libérer son foncier actuel, bien placé, où sera créée une opération mixte. « On est en recyclage urbain à 100 %, sur toutes nos opérations », a observé Sophie Lafenêtre.
Autre dossier en cours, la maîtrise foncière de la friche industrielle d’Arcelor Mittal de Laudun-L’Ardoise par l’EPF Occitanie, qui n’a pas été une mince affaire. Située au bord du Rhône et embranchée fer, ce foncier va accueillir une plateforme logistique multimodale. Gifi est sur les rangs.
Anticiper les enjeux de maintenance des bâtiments
Autre exemple d’intervention de l’EPF Occitanie, le quartier Pissevin-Valdegour, qui devrait faire l’objet d’une opération de requalification des copropriétés dégradées d’intérêt national. « Ce serait la seule en Province, souligne Sophie Lafenêtre, qui porte le projet. C’est en préfiguration avec la Ville et la Métropole de Nîmes. » Environ 800 copropriétaires seront concernés dans cette vaste (et complexe) requalification urbaine.
François Bottero, architecte à HB More Architectes (Nîmes), associée aux côtés de deux associés, Stéphan Hermet et Guilhem Bastide, a insisté sur l’anticipation des enjeux de maintenance, dès la conception des bâtiments. HB More Architectes propose « une architecture adaptée au site et au programme, pour aboutir à des bâtiments avec pas trop de technicité, qui soit fonctionnels et simples d’utilisation, pour les futurs utilisateurs et pour le personnel qui gère la maintenance », détaille-t-elle. L’agence, spécialisée dans l’écoconstruction, voit monter en puissance le rôle des bureaux d’études environnementaux depuis quelques années.
D'autres articles qui peuvent vous intéresser
Les sanctions en cas de non-respect du décret tertiaire
Le non-respect du décret tertiaire expose les entreprises à des sanctions financières, une dégradation de leur image publique, et des surcoûts énergétiques, mais une mise en conformité permet d’éviter ces risques tout en valorisant leurs actifs.
5 490 offres
3 583 offres
2 885 offres
172 offres
168 offres
200 offres