La consommation en énergie des bâtiments tertiaires
Le parc tertiaire français s’étend sur près d’un milliard de mètres carrés. Environ 280 millions sont gérés par les collectivités locales, pour une facture énergétique de 3 milliards d’euros par an, soit l’équivalent de 5 % du budget total de fonctionnement.
En 2015, le parc tertiaire totalisait 15 % des consommations en énergie finale du pays, selon les données communiquées par l’Ademe. Les bureaux et les locaux commerciaux étant les plus gourmands en énergie. En 2020, le Cerema fait état d’une part s'élevant à 17 % de la consommation énergétique nationale, attribuable au seul secteur tertiaire.
Les entreprises consacrent une part importante de leurs charges à la consommation en énergie de chauffage, d'éclairage, de ventilation, de climatisation et d'alimentation de tous les équipements électriques, notamment ceux du parc informatique.
Une dynamique de rénovation volontaire renforcée par les contraintes réglementaires
Le décret énergie tertiaire paru en juillet 2019, s’inscrit naturellement dans une dynamique globale et volontaire pour la réduction des consommations en énergie du secteur. Le coût énergétique des immeubles de bureaux en particulier tend à baisser.
En 2017, l’Observatoire de l’Immobilier Durable note une réduction de 10 % des consommations en énergie primaire entre 2010 et 2015. Cette dynamique est favorisée par l'évolution des techniques, mais aussi par une démarche volontaire des entreprises et des collectivités.
En 2010, l’essentiel du parc était encore chauffé au gaz et au fioul, deux sources d’énergie qui font aujourd’hui l’objet d’une interdiction progressive d'installation dans le neuf et d’une campagne de remplacement dans l'existant. Des systèmes de production de chaleur plus efficaces permettent d'exploiter à moindre frais des ressources abondantes : pompe à chaleur, système solaire combiné…
Les entreprises et les collectivités sont toujours plus nombreuses à franchir le pas. Tous ont à cœur de mieux maîtriser leurs dépenses en énergie et leur impact environnemental. Ces acteurs n'hésitent pas à investir dans des locaux plus performants ou dans la rénovation des biens vieillissants.
Avec l'augmentation des coûts de l'énergie, les actions de travaux visant à réduire les quantités nécessaires pour se chauffer, s’éclairer ou assurer le bon renouvellement de l'air ambiant, deviennent rapidement rentables.
Rénover ses bureaux en 2023, par où commencer ?
Vous êtes bien décidé à améliorer les performances énergétiques de votre local, mais par où commencer ?
Poser le bon diagnostic
Le bon diagnostic, vous l’avez sans doute déjà posé, mais il doit être confirmé par un professionnel. Un diagnostiqueur immobilier certifié pourra vous livrer un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) avec des recommandations de travaux ciblées. Vous pouvez aussi vous tourner vers un Bureau d'Étude Technique (BET) pour obtenir le bilan des performances du local et des pistes d'amélioration très concrètes.
L’isolation thermique des bureaux, une priorité
La plupart de ces diagnostics, effectués sur les bâtiments plus anciens du parc tertiaire, font état de défauts d'isolation importants. Le traitement de ces défaillances est une priorité pour un plan de rénovation cohérent. L'étanchéité de l'enveloppe du bâtiment conditionne sa capacité à conserver la chaleur ou la fraîcheur produite et diffusée dans le volume intérieur.
Si vous investissez dans un système de chauffage à haute performance avant d’avoir traité les défauts d'isolation du bâti, vous continuerez à enregistrer des déperditions de chaleur excessive. Dans ces conditions, difficile de faire des économies, quelles que soient les qualités techniques du nouvel équipement.
L’étude thermique révélera les emplacements des différentes failles qui peuvent se situer au niveau des ouvertures (fenêtres, portes, baies vitrées…), des murs, des planchers bas ou encore de la toiture.
Planifier les actions complémentaires
Une fois l’enveloppe du bâtiment renforcée, vous pouvez installer de nouveaux équipements plus performants pour améliorer le cadre de vie professionnel des salariés et réduire le montant de vos factures d'énergie.
Vous pouvez en profiter pour embarquer des travaux d'isolation phonique des bureaux si les collaborateurs souffrent d'inconfort acoustique. Toutes ces améliorations contribuent à valoriser le patrimoine immobilier de l'entreprise.
Être accompagné dans ces démarches
Rénover ses bureaux ou acquérir un local à très haute performance suppose un investissement conséquent et certaines connaissances essentielles pour mieux comprendre la valeur du bien sur le marché.
Aides financières à la transition écologique des entreprises
La transition écologique des entreprises passe par la rénovation des locaux les plus énergivores. Or, toutes les structures ne disposent pas des fonds nécessaires pour mener à bien ces opérations. Plusieurs dispositifs d’aide mis en place par l’Etat permettent aux entreprises de toute taille de bénéficier d’un soutien financier pour leur projet de rénovation. Les actions éligibles portent notamment sur l’amélioration des performances thermiques et la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Conseil en immobilier d'entreprise
Le critère de l'efficacité énergétique s’ajoute à la longue liste d'exigences des professionnels à la recherche d’un bien en immobilier d'entreprise. Vous cherchez un local à haute performance énergétique pour installer vos bureaux à Clermont-Ferrand ou pour investir dans la région ? L’agence Arthur Loyd Clermont-Ferrand vous propose ses services de conseil en immobilier d'entreprise, évaluation de biens, transaction immobilière et immobilier logistique. Nos experts vous accompagnent dans vos démarches jusqu’à l'aboutissement de votre projet professionnel : investissement, achat, vente ou encore location de bureaux à Clermont-Ferrand.
