Réforme de la formation professionnelle : vers des formations moins chères et plus courtes

Le chiffre d’affaires (25 millions d’euros) devrait tripler d’ici à 3 ans, et recrute 40 collaborateurs pour faire face à la croissance prévue de la demande.

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C’est l’un des changements profonds de la réforme de la formation professionnelle. Alors que les salariés devaient, jusqu’au 21 novembre dernier, passer par un Opco ou un Opca (lequel pouvait lui refuser sa demande), place à présent à la désintermédiation, via une application où l’on peut comparer les prix. Une aubaine, selon Pierre Charvet, directeur général de Studi (Galileo Global Education), l’un des pionniers du digital learning en France, basé à Pérols. « Le gouvernement préfère un plus grand nombre de bénéficiaires, et rendre accessible les formations aux moins diplômés. C’est une bonne chose. »

Vers des formations moins chères et plus courtes

Perspective intéressante pour les salariés : la refonte du dispositif de financement devrait contraindre les entreprises de formation à baisser leurs prix moyens. « La réforme marque la fin de l’abondement par les Opco, jusqu’à ce qu’un nouveau dispositif soit proposé au printemps, rappelle Pierre Charvet. Le surplus devra être payé par le salarié. Conséquence : le prix moyen des formations va se contracter. Ce n’est pas un mal : on voit des formations facturées à plus de 10.000 euros, et dont le rapport qualité/prix est contestable. »  

Autre tendance, les entreprises de formation doivent s’adapter à des demandes de formations de plus en plus courtes. « Il y a encore quelques années, nous avions des salariés en formation pendant 200 heures, sur des formations de 18 mois, décrypte Alain Kruger, directeur d’ESG Executive Education (Paris). Cette logique change. De plus en plus, on tend vers un travail chirurgical, avec moins de salariés concernés et des volumes horaires en baisse, pour l’acquisition d’un bloc de compétences, et non pas d’un titre. » Une tendance sur laquelle compte surfer Studi : le chiffre d’affaires (25 millions d’euros) devrait tripler d’ici à 3 ans, et recrute 40 collaborateurs pour faire face à la croissance prévue de la demande.

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