Nantes : Étude de marché 2021

Malgré la pandémie, l’immobilier de bureaux bat des records en 2021.

Après la contraction naturelle des volumes l’année dernière, le marché rebondit fortement en 2021 et s’affiche au niveau de son record historique de 2019 et un peu au-delà si on inclut les comptes propres. Près de 130 000 m² de bureaux ont été commercialisés en 2021 ; Preuve du dynamisme de l’économie nantaise et de la forte attractivité du territoire métropolitain.

Le neuf passe pour la première fois au-dessus de 50 000 m² bénéficiant de nombreux programmes disponibles en périphérie et de bâtiments à construire sur le périmètre du centre-ville / île de Nantes. Le marché a donc rapidement fait preuve de résilience et l’expression de la demande constatée à la fin de l’année laisse penser qu’il ne s’agit pas que d’un rattrapage VS 2020 mais bien d’un marché qui se porte globalement bien. 

2021 est son deuxième meilleur score depuis dix ans (148 895 m² en 2011).

Le territoire est resté attractif en 2021 avec 294 transactions comptabilisées. Pour rappel, la métropole a enregistrée 205 transactions en 2020 et 267 en 2019.

Traduction tangible de la vitalité de l’activité économique du territoire, le nombre de transactions est à son plus haut niveau historique. La structure du marché conserve sa répartition classique avec plus de 80% des surfaces commercialisées sur des volumes de moins de 500 m². La transaction moyenne est de 386 m². 

2021 restera une année record en volume sur le marché des locaux d’activités dans l’agglomération de Nantes, avec un volume de 123 691 m² au total. La ville continue de croître et les besoins en artisanat et en petite logistique sont logiquement en développement. Nous constatons un volume de neuf inédit exprimant le renouvellement du parc. 

La rareté foncière contribue à l’optimisation des surfaces existantes et au développement croissant des parcs artisanaux.

Avec un volume de 176, le nombre de transactions dépasse son record historique de 15% exprimant un marché extrêmement tonique (incluant une petite partie de rattrapage de 2020). La transaction moyenne passe à plus de 700 m² et le neuf est au-dessus des niveaux jamais observés. À noter que les 7 transactions les plus importantes consomment plus d’un quart des surfaces. 

Le marché de la métropole nantaise est toujours très largement sous-offreur à l’acquisition, en particulier sur des bâtiments en pleine propriété. La rareté des fonciers mais également une offre disponible insuffisante créent les conditions d’une inflation importante (amplifiée par l’augmentation des coûts de construction). 

L’année 2021 en immobilier de commerces a été une année très active tant sur les demandes que sur les emplacements à céder ou à louer. Les valeurs locatives demeurent stables avec un volume de demandes significatif dans le centre-ville de Nantes.  Concernant la crise de la Covid-19, les aides de l’état ont permis à beaucoup de commerçants de passer ce cap difficile.  Au chapitre des emménagements, nous avons eu le plaisir de déplacer Mauboussin, SFR et d’installer Mademoiselle Bio, Frichti, Promocash, Vapostore, Audisoin, AXA... Cette variété étendue d’activités donne un élan de nouveauté au centre-ville.  Pour finir, le marché reste sous-offreur et le volume des demandes conséquent.

La dualité entre le grand nombre de recherche et l’infériorité des offres disponibles alimente la tension du marché nantais qui n’a cessé de s’accroître tout au long de l’année passée. Cette tension accrue et le rapport de force inversé entre utilisateurs et propriétaires ont tiré les valeurs de marché vers le haut.

L’île de Nantes poursuit sa mutation. L’esprit « ville du quart d’heure » a été adopté. Les résidents et usagers de bureaux peuvent désormais bénéficier de nombreux commerces et services à moins de 15 minutes à pieds. Les polarités commerciales atteignent leur vitesse de croisière. Par conséquent, l’île de Nantes attire toujours plus de demandes de location ou d’acquisition.