Dijon rêve de devenir une métropole verteLa région, entreprend des projets ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, Dijon Métropole envisage de mettre en service un parc automobile de ville roulant à l'hydrogène produit localement et de développer un quartier à énergie positive.
lire l'articleA l'heure du changement climatique, les énergies renouvelables sont plus que jamais l’atout majeure permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre et ainsi d'attirer de nouveaux habitants dans les agglomérations. La métropole dijonnaise de 260 000 habitants, dont 160 000 intramuros, mise également sur deux projets importants.
La première action visera la production locale d'hydrogène, qui ravitaillera 120 bus, 42 bennes à ordures ménagères (BOM) et deux camions dédiés à la collecte du verre d'ici 2030. « Avec ce projet, nous espérons devenir la première métropole hydrogène de France », a déclaré François Rebsamen, maire de Dijon et président de la Métropole de Dijon. Pour ce projet, le Territoire dispose d'un mandat d'aménagement de 100 millions d'euros.
En juin prochain, les élus recevront les deux premiers BOM. Dans la foulée, les 27 premiers bus devraient arriver entre 2023 et 2024, avec un financement bénéficiant de subventions européennes d'un peu plus de 2 millions d'euros. A cela s'ajoute un prêt Mobi à taux fixe de 5 millions d'euros accordé par la Banque des Territoires. Quant à l'hydrogène, il sera produit localement par électrolyse de l'eau dans deux stations différentes équipées d'électrolyseurs.
Construit au nord de Dijon, le premier a été commandé au français McPhy pour 4 millions d'euros. L'électricité proviendra d'une ferme photovoltaïque de 16 hectares. Mais l'essentiel proviendra de la chaleur dégagée par l'unité de valorisation énergétique des déchets de Dijon Métropole.
L'usine d'incinération est raccordée au réseau de chauffage de la ville. Cela couvre les besoins d'environ 55 000 logements situés dans les villes métropolitaines et adjacentes. 70 % de la chaleur de la ville provient de la chaleur résiduelle des incinérateurs et des chaudières à bois. Et les 30 % restants proviennent du gaz naturel. Pour étoffer encore son mix énergétique, la Métropole dijonnaise vient de lancer un appel d'offres pour produire du biogaz issu de la valorisation des boues de sa station d'épuration en 2023.
Le deuxième projet, porté par la Métropole de Dijon, porte sur le projet H2020 "Réponse". Lancé en octobre 2020, le projet vise à développer des collectivités qui génèrent plus d'énergie qu'elles n'en consomment d'ici 2025. Plusieurs villes européennes y participent, dont Turku en Finlande et Dijon en France, qui transformeront la zone de politique urbaine de Fontaine d'Ouche en un territoire à énergie positive. Actuellement, ce dernier bénéficie d'une importante rénovation thermique pour limiter la consommation énergétique des habitants.
Sur les 8 000 logements de la zone, le programme de réponse concerne 530 d'entre eux et trois écoles. Elle prévoit l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures ou dans des zones ombragées situées en pied d'immeubles. L'énergie qui en résulte sera utilisée pour son propre usage ou stockée dans une batterie de voiture modernisée. Cela réduira considérablement les émissions de gaz à effet de serre.
D'autres articles qui peuvent vous intéresser
Zoom sur le parc d'activités des Glaisins : un pôle d’innovation à Annecy-le-Vieux
Fondé pour répondre aux besoins croissants des entreprises locales en quête de locaux, le parc des Glaisins voit le jour dans les années 1980, alors qu’Annecy se positionne déjà comme une ville dynamique et innovante.
5 582 offres
3 609 offres
2 922 offres
176 offres
166 offres
200 offres