Un bureau aveugle se définit par un aménagement réduit et une absence partielle ou totale de lumière. Certains, par exemple, ne disposent pas de fenêtre sur l’extérieur et sont entièrement éclairés par de la lumière synthétique.
lire la parutionEn 2019, l’institut national d’études démographiques a démontré que 37% des actifs travaillaient de manière irrégulière avec des horaires atypiques : le soir, la nuit, tôt le matin ou le week-end. Des individus généralement très exposés aux accidents du travail et/ou maladies étant donné leur rythme de vie (fatigue, mauvaises postures, mouvements répétés, manque de lumière etc.)
Néanmoins, les entreprises semblent de plus en plus attachées au confort et à la santé physique et mentale des collaborateurs au bureau et prennent davantage de mesures pour rendre les espaces de travail agréables.
Une dimension qui passe notamment par des choses simples comme l’éclairage, règlementé par le code du travail depuis 1983. Mais selon une étude Paris Work Place menée en 2021 par SFL, la moitié des collaborateurs sondés souffriraient du manque de lumière naturelle. Une problématique d’autant plus vraie pour les utilisateurs de locaux aveugles.
Concrètement un bureau aveugle se définit par un aménagement réduit et une absence partielle ou totale de lumière. Certains, par exemple, ne disposent pas de fenêtre sur l’extérieur et sont entièrement éclairés par de la lumière synthétique. Sensés éviter les potentiels vis-à-vis ou permettre de disposer de surfaces supplémentaires, ils sont généralement commercialisés à un prix très bas, mais sont un véritable danger pour la santé des usagers sous exposés à la lumière naturelle, vitale pour les fonctions biologiques et les performances intellectuelles.
Le code du travail stipule la nécessité de respecter quelques règles au sujet de l’éclairage des locaux professionnels.
Selon l’article R4213-2 : "Les bâtiments sont conçus et disposés de telle sorte que la lumière naturelle puisse être utilisée pour l'éclairage des espaces destinés à être affectés au travail, sauf dans les cas où la nature technique des activités s'y oppose ».
Lors d’un projet de construction, qui tient principalement en compte des règles d’urbanismes, il est recommandé de suivre l’évolution de la conception des futurs locaux pour s’assurer qu’ils s’accordent avec les règles de sécurités et d’hygiène.
L’article R. 4213-3, énonce que les bureaux n'ayant pas de visibilité sur l’extérieur doivent être aménagés de sorte à accueillir : « Des baies transparentes donnant sur l’extérieur, sauf en cas d’incompatibilité avec la nature des activités envisagées ».
À défaut d’avoir une vue sur le paysage, les travailleurs doivent pouvoir programmer davantage de pauses et/ou de mobilités en dehors de leurs lieux d'activités.
L’article R. 4223-4 stipule également que les espaces doivent avoir un « niveau d’éclairage mesuré au plan de travail d’au moins 200 lux ».
L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS : chargé de l’identification des risques professionnels) a d'ailleurs analysé ce sujet de près par le biais de programmes d’études et de recherches. Ainsi, ces derniers proposent des solutions d'action permettant d’éliminer la majeure partie des risques liés aux activités professionnelles.
Si le code du travail insiste sur l’emploi d’une lumière naturelle et l’importance de permettre aux salariés d’accéder à la mobilité ou de bénéficier d’une vue sur l’extérieur, c’est parce qu’ils sont avant tout des moyens de prévention hautement nécessaires à l’efficacité et la sécurité des usagers.
L’absence de lumière naturelle favorise les problèmes de santé : migraine, fatigue, gênes oculaires, difficultés de concentration etc. Des formes de déprimes sont également souvent généralisées dans les locaux à faibles luminosités.
Dans ce type de situation, l’hormone de la mélatonine peut être perturbée. En conséquence, elle peut générer des troubles du sommeil. Un point majoritairement responsable des accidents du travail.
Tous ces éléments peuvent facilement se combiner et devenir une réelle problématique pour les travailleurs et pour l’entreprise. C’est pourquoi il est indispensable de respecter les textes exploités en matière de sécurité du travail.
Certaines alternatives sont intéressantes pour contrer les effets néfastes des espaces aveugles : construire un puit de lumière, installer des cloisons vitrées et opter pour des teintes douces sur les murs et le sol pour offrir une clarté à l’ensemble des locaux.
Arthur Loyd, Premier Réseau National de Conseil en Immobilier d’Entreprise, vous accompagne dans la recherche de bureaux lumineux et agréables à Paris et/ ou en Région.
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