Le nomadisme professionnel est une nouvelle forme de travail à part entière, purement emblématique de notre époque. Un mode de travail notamment convoité par les travailleurs en quête d’une vie plus équilibrée.
Les premières études consacrées au travail moderne remontent au XVIIIe siècle. Ce dernier est exprimé par le philosophe Locke comme “une manifestation de la liberté individuelle, un droit de propriété sur son corps et la faculté de négocier sa place dans la société.”
Des éléments en phase avec ceux du néo-nomadisme qui signe l’apparition et le besoin d’une activité plus flexible et moderne. Une méthode qui impacte positivement les travailleurs et rationalise considérablement les espaces de bureaux.
Aujourd’hui, le statut de nomade est très recherché. C’est un levier de recrutement puissant qui attire de nombreux talents. Pour donner un ordre d’idée, on comptait, en 2021, environ 10 millions de nomades en France. Une organisation de travail également très répandue aux États-Unis avec une prévision de 87% de postes nomades en 2025 selon une étude MBO Partners.
Néo-nomadisme : définition
Le néo-nomadisme est un néologisme en faveur des travailleurs. Il s’instruit dans un déplacement régulier de courte durée, d’un groupe, ou d’un individu et se définit par une constante mobilité - au sein de plusieurs villes, régions ou pays - négociée entre l’employeur et le salarié.
Pour le néo-nomade, cette démarche s’applique comme un prolongement de son habitat. Il doit être bien équipé pour pouvoir dépendre d’une condition de travail équivalente à celle entretenue au cœur de son domicile ou de son bureau. Les séjours sont souvent de courtes de durées - des raisons davantage administratives que professionnelles.
Le néo-travailleur, le salarié de demain ?
Si le néo-nomadisme ne date pas d’hier, il s’est favorablement démocratisé depuis le premier confinement en full-remote. En effet, de nombreuses personnes éligibles au télétravail ont pu bénéficier d’un statut de néo travailleur, à condition d’avoir une connexion à haut débit et de faire preuve d’une parfaite gestion du temps et de l’organisation.
Un dispositif qui fonctionne majoritairement bienpour les professionnels des métiers numériques. On retrouve parmi les néo-nomades trois catégories de travailleurs : les freelances, les entrepreneurs et des travailleurs “standards” qui ont la possibilité d’aménager leurs conditions de travail facilement, de sorte à être opérationnels à distance : rédacteur web, graphiste, community manager, développer web, etc.
De nombreuses entreprises, voient à travers ce concept de grandes opportunités et intérêts. Un bon moyen, par exemple, d’offrir à ses salariés la possibilité d’opter pour une vie plus harmonieuse : voyager, apprendre et découvrir d’autres cultures.
Le nomade jouis d’une importante autonomie et flexibilité. Cela lui confère une meilleure conciliation entre son travail et ses loisirs. Un dispositif néanmoins loin d’être de tout repos. Certains pourraient s’y tromper, il n’est clairement pas question de vacances, mais de la possibilité de travailler de façon moins morose de type : métro-boulot-dodo, en majeure partie responsable des burn-outs.
Le sondage d’Empreinte Humaine en mars 2022, montre d’ailleurs des chiffres alarmants à ce sujet : 2,5 millions de salariés sont en état de burn-out sévère, avec plus de 3 salariés français sur 10 en détresse psychologique. D’un autre côté, une étude Génie des Lieux démontre qu’un concept de travail plus libre permet d’être beaucoup plus heureux et épanoui dans sa profession : une organisation plus souple souhaitée par 66 % des Français.
Tandis que l’activité professionnelle exercée sur site, au bureau, diminue de plus en plus, les repères associés au travail eux ne se perdent pas, notamment grâce aux technologies de l’information et de la communication. De plus, de nombreux espaces s’adaptent aujourd’hui à cette croissance de travail “hors des murs”. Les lieux de travail deviennent de plus en plus mobiles et permettent aux collaborateurs de qui bénéficier d’un large choix de bureaux flexibles.
Les entreprises misent désormais sur une stratégie d’implantation « facilement accessible » en faisant le choix de bureaux implantés au cœur des grandes villes. Un parti pris qui permet de satisfaire un grand nombre de besoins : proximité des hôtels, transports, restaurants, boutiques, laveries, etc.
Aujourd’hui, certains hôtels ont aménagé des espaces spécifiques pour recevoir des travailleurs nomades dans des espaces de coworking intégrés.
À Paris on observe une augmentation de 60 % des implantations de coworking intra-muros entre 2019 à 2021, soit près de 2 800 espaces dans la capitale (selon une étude réalisée en 2021 par Ubiq).
Le nomadisme est dorénavant employé comme monnaie courante. Ce concept ne cesse de prendre de l’ampleur depuis ces dix dernières années. Il a notamment été fortement favorisé après la pandémie et fait maintenant le bonheur de nombreux travailleurs.
Arthur Loyd, Premier Réseau National de Conseil en Immobilier d’Entreprise, vous accompagne dans la recherche de bureaux permettant l’implémentation d’une organisation flexible à Paris ou en Région.
