Retrouvez le point de vue de Thibault Cornillat et Jean-Christophe de Felice, Arthur Loyd Investissement
lire l'articleAprès une longue pause marquée par les JO et des vacances bien méritées, l’heure est venue de retrouver de l’énergie afin de faire face aux défis du second semestre.
Si le 1er semestre a été particulièrement atone, avec moins de 2 milliards d’euros investis en immobilier de bureaux, le second semestre s’annonce riche en opportunités. Bien que l’environnement international et national reste incertain - tensions en Europe et au Moyen- Orient, atmosphère politique instable, élections américaines à venir... – nous percevons ces défis comme autant d'occasions d’évolutions pour l’immobilier tertiaire.
Avec l’amorçage de la baisse des taux directeurs des principales banques centrales, l'immobilier de bureaux pourrait retrouver une certaine attractivité auprès d’investisseurs soucieux de diminuer leur exposition à des marchés financiers plus volatils. Rappelons que le marché du crédit reste sous pression, avec des dettes souveraines atteignant des niveaux historiques, limitant de fait la capacité des États à émettre davantage d’obligations.
La pierre devrait retrouver une place de choix dans les allocations d’actifs, grâce à la reconstitution de sa prime de risque, couplée à l’amélioration de l’effet de levier.
D'autres indicateurs pourraient également dynamiser le marché.
D’une part, le rebond du secteur résidentiel. Bien que ce marché ait traversé quelques mois difficiles, la tendance pourrait s’inverser à moyen terme. Les taux connaissent une légère baisse et le déficit de logements neufs persiste. Par ailleurs, l’attachement des Français à la propriété reste fort et un réajustement des prix (pouvant aller jusqu’à -15 % pour certains marchés) offre de nouvelles perspectives pour tous les acteurs.
D’autre part, la transformation d’actifs tertiaires, un thème d’investissement qui reste soumis à de fortes contraintes en France, mais dont l’intérêt est grandissant. D’autant que la réglementation devrait évoluer plus rapidement que prévu, puisqu’une proposition de loi visant à faciliter la transformation de bâtiments en « habitations » est en cours d’étude au parlement.
Enfin, le rôle de l’épargne. Une reprise de la collecte nette des assureurs-vie en 2024 est notable et une partie de ces liquidités devrait soutenir le compartiment immobilier. Dans les mois à venir, nous devrions assister au retour de ces acteurs sur le marché.
Thibault Cornillat, Consultant et Jean-Christophe de Felice, Directeur Associé Capital Market, membres de l'équipe Arthur Loyd Investissement
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