De plus en plus d'entreprises adoptent la sous-location professionnelle comme solution pour optimiser leurs coûts immobiliers. Explorons en détail ce concept et examinons comment le mettre en œuvre conformément aux règles en vigueur.
lire l'articleLa sous-location professionnelle est une solution de plus en plus prisée par les entreprises pour optimiser leurs coûts immobiliers. Voyons en détail ce que recouvre ce terme et comment la mettre en place dans les règles.
La sous-location professionnelle désigne la location par un locataire (le bailleur principal) d'une partie ou de la totalité de ses locaux à une autre entreprise (le sous-locataire). On parle aussi de "sous-location de locaux commerciaux" ou de "sous-location de bureaux".
Le bailleur principal loue des locaux auprès d'un propriétaire ou d'une agence immobilière. Il peut ensuite sous-louer ces locaux à un tiers, devenant alors "sous-bailleur". Le sous-locataire paye un loyer au sous-bailleur qui reverse une partie au bailleur principal. C'est ce qu'on appelle une "sous-location en cascade". La sous-location implique donc 3 acteurs : le propriétaire initial, le locataire principal (sous-bailleur) et le sous-locataire. Le sous-bailleur fait office d'intermédiaire et perçoit des revenus complémentaires.
La sous-location offre de nombreux avantages aux entreprises, qu'elles soient bailleur principal ou sous-locataire. Pour le sous-bailleur, c'est l'opportunité d'optimiser ses coûts immobiliers en répartissant la charge locative. Il dégage aussi des revenus complémentaires avec les loyers perçus. La sous-location apporte de la flexibilité en permettant d'ajuster les surfaces occupées en fonction des besoins évolutifs de l'entreprise. Pour le sous-locataire, c'est un moyen d'accéder à des locaux sans s'engager sur un bail de longue durée. La sous-location permet aussi de tester de nouveaux locaux avant un déménagement pérenne.
La sous-location professionnelle en régions offre aux entreprises une solution flexible et économique pour accéder à des espaces de travail de qualité, en dehors des grandes métropoles. En optant pour la sous-location dans des régions dynamiques comme Nantes, Bordeaux ou Lyon, les entreprises peuvent bénéficier d’un cadre de vie agréable pour leurs employés, tout en profitant d’un marché immobilier plus abordable. Avec des opportunités variées et un coût de la vie réduit, la sous-location en régions est une stratégie gagnante pour optimiser les ressources tout en soutenant la croissance de l'entreprise.
Oui, la sous-location de locaux commerciaux est totalement légale en France en 2024, à condition de respecter le cadre juridique et réglementaire en vigueur.
La sous-location de locaux professionnels est encadrée par le Code civil (articles 1717 à 1762) et le Code de la construction et de l'habitation. Le bail commercial initial conclu entre le propriétaire et le locataire principal doit expressément autoriser la sous-location. S'il est muet sur ce point, le locataire doit obtenir l'accord écrit du bailleur. Le sous-locataire est soumis aux mêmes obligations que le locataire principal vis-à-vis du propriétaire (usage des locaux, charges, entretien...). Dans ce cadre juridique, il est également crucial de se conformer aux lois et aux exigences spécifiques lors de la pratique de la sous-location temporaire.
Au-delà du cadre juridique, plusieurs conditions doivent être remplies pour pratiquer la sous-location en toute légalité :
Selon la situation et la stratégie immobilière de l'entreprise, différents statuts juridiques sont possibles pour exercer une activité de sous-location de locaux professionnels.
Le statut de loueur en meublé professionnel (LMP) au régime de la micro-entreprise est le plus courant pour la sous-location de bureaux meublés et équipés. Les locaux sont alors considérés comme des immeubles de rapport et le sous-bailleur est exonéré partiellement de charges sociales. C'est un statut simple à mettre en place avec des obligations comptables allégées. Le loueur en meublé professionnel bénéficie aussi d'un régime fiscal avantageux via l'application d'un abattement forfaitaire sur les revenus de sous-location.
Selon les objectifs poursuivis et le volume de sous-locations prévu, d'autres options s'offrent aux entreprises souhaitant se lancer dans la sous-location :
Le choix du statut dépend du volume d'activité de sous-location projeté et de la stratégie globale de l'entreprise en matière immobilière.
Une fois le cadre juridique et le statut définis, se pose la question de la facturation aux sous-locataires. La facturation doit respecter certaines règles pour rester en conformité.
Le sous-bailleur doit émettre des factures de loyers périodiques à destination de chaque sous-locataire. Ces factures mentionnent a minima :
Le sous-locataire règle ces factures selon les modalités prévues au contrat de sous-location (avance, échéances...). Une facturation rigoureuse est indispensable.
Le traitement de la TVA dépend du type de sous-location exercé. Dans le cas de sous-location de locaux nus (sans prestation de service), la TVA est appliquée au taux de 20% sur les loyers. Pour les sous-locations de locaux meublés et équipés, avec éventuellement des prestations associées (ménage, sécurité...), c'est le taux de TVA réduit de 10% qui s'applique.
Le sous-bailleur doit veiller à bien différencier ses différentes activités de sous-location pour appliquer le taux de TVA approprié. L'utilisation d'un logiciel de facturation avec gestion de la TVA par activité est recommandée.
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