Sustainable Natives : littéralement « nés engagés pour la planète », i.e. avec la conscience que le développement de la société humaine ne peut se faire au détriment de la planète.
lire l'articleL’environnement & le réchauffement climatique sont devenu des sujets clés pour la société. En particulier pour ses membres les plus jeunes.
« Après la révolution des Digital Natives, les Sustainable Natives réclament un vrai projet d’entreprise et de transformation pour être certains de laisser une planète viable à leurs enfants », analyse Geneviève Ferone Creuzet, spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises, de l’investissement socialement responsable et du développement durable.
« Après la révolution des Digital Natives, les Sustainable Natives réclament un vrai projet d’entreprise et de transformation pour être certains de laisser une planète viable à leurs enfants », analyse Geneviève Ferone Creuzet, spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises, de l’investissement socialement responsable et du développement durable.
Nés après les années 2000 les Sustainable Natives - qui entrent aujourd’hui dans l’enseignement supérieur - impacteront très bientôt les entreprises avec leur « défi environnemental ».
Le projet ? Montrer que les générations précédentes ont échoué et que les plans stratégiques à horizon 2030 ne sont pas satisfaisants ! Selon eux, la protection de l’environnement doit guider nos vies et non plus seulement occuper nos temps libres.
De manière générale, ils souhaitent adopter une nouvelle façon de consommer afin de préserver les ressources naturelles. Il est question pour cela de « déformater les cerveaux » et de « déconstruire » les pensées actuelles.
Si l’incapacité de l’État à se réformer est à leurs yeux un réel problème, cette nouvelle génération mise sur la capacité des entreprises à adopter une vision à beaucoup plus long terme que les politiques. Une révolution face à un système économique qui repose exclusivement sur la rentabilité à court terme du titre boursier dématérialisé.
Selon la 8ème édition de l’étude Milennial Survey de Deloitte, 20% des jeunes sont convaincus que les entreprises sont bien les plus à même de résoudre les défis mondiaux les plus préoccupants, et notamment le réchauffement climatique.
L’étude révèle d’ailleurs que pour eux, le salaire, loin derrière l’engagement sociétal de l’entreprise, n’est plus LE critère de choix au moment de l’embauche.
On assiste peu à peu à une véritable mutation laissant place à la naissance de sociétés dites « à missions », dans lesquelles une Direction de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) pourrait un jour faire partie du COMEX.
Éclairage naturel, fenêtres à isolation thermique, système d’aération non polluant… Le développement durable en entreprise passe aussi par les bureaux qu’elle occupe !
La démarque HQE (Haute Qualité Environnementale) a d’ailleurs mis en place une série de mesures permettant aux bâtiments de respecter l’environnement au même titre que les besoins humains, l’activité de l’entreprise, et son développement économique.
Contraignantes certes, ces certifications ne manquent pas d’attrait si bien qu’on ne compte pas moins d’un millier de projets immobilier dans le secteur tertiaire aujourd’hui visant un label HQE.
Il apparaît clairement que les nouvelles générations ne laisseront pas les entreprises s’en tirer avec des pratiques nocives pour l’environnement et chercheront à réduire l’impact environnemental…
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