La génération Z, ou gen Z, née pendant la révolution numérique (1995/1996) fait son entrée sur le marché du travail. Une génération de « digital natives » qui a grandi avec internet et les nouvelles technologies, et qui insuffle un vent nouveau de modernité et d’innovation au fonctionnement des entreprises.
lire l'articleBaignés dans un monde 100% numérique, ces derniers ont l’avantage d'appréhender de manière naturelle les nouveautés technologiques (intelligence artificielle, nouveaux logiciels…). Néanmoins, la gen Z appréhende le monde du travail de manière tout à fait différente des générations précédentes. Un enjeu de taille pour les entreprises, qui doivent dès à présent se transformer pour avoir la capacité de comprendre et de répondre aux aspirations des jeunes Z.
Si la crise sanitaire a contribué au changement de nos modes de travail vers plus de flexibilité et d’autonomie au bureau, il semble que les digital natives ne dérogent pas à la tendance : 73% d'entre eux souhaitent que l'entreprise leur offre une certaine liberté en termes d’horaires de travail* et un Z sur deux souhaite pouvoir organiser son travail selon ses propres méthodes. L'essor des espaces de travail flexibles (coworking, tiers-lieux et flex offices) semblent ainsi être une conséquence de cette demande. Les entreprises devront donc apporter une attention particulière à ce souhait de flexibilité dans leur nouvelle organisation, en sachant que 80%* de la génération Z déclarent n'avoir aucun problème à beaucoup travailler tant qu'ils disposent de cette autonomie.
Les digital natives ont une approche différente du monde de l'entreprise. Les modes de travail dits traditionnels ne sont plus d'actualité : les Z sont notamment attachés aux organisations offrant plus de liberté : freelance, télétravail, temps partiel, horaires flexibles, cumul d’emplois…). 1 Z sur 3* souhaite cumuler plusieurs activités et 1 sur 4* aspire à être son propre patron. Néanmoins, ces derniers restent réalistes et conservent un certain désir de sécurité : 79%* désirent décrocher un CDI, bien que 50%* estiment que le CDI a vocation à disparaître au profit des contrats à durée déterminée et du travail indépendant (freelance). (Mazars et OpinionWay*)
Parmi les préoccupations de cette génération, le bien-être et la qualité de vie au travail (QVT) tiennent une place de choix. Les jeunes actifs de la génération Z recherchent une entreprise humaine qui s’assure du bien-être de ses salariés. La génération Y (ou millenials) avait d’ailleurs déjà mis en avant l'importance de cet enjeu, tandis que 85%* de la génération Z l'intègrent désormais comme un besoin primordial, bien avant la rémunération (49%) et juste derrière l’intérêt pour le poste (92%).
De ce fait, mettre en place des programmes ou activités contribuant à l'ambiance globale de l'entreprise devrait être considéré. En plus de créer du lien, la motivation et la rétention salariale en seront positivement impactées.
Dotée d’un fort esprit d’équipe, la génération Z accorde au facteur social une place particulière. Selon une étude menée par Élodie Gantina (professeur à l'IESEG et spécialiste de la génération Z), 28,8%* des digital natives déclarent que l'équipe est l'élément le plus important du travail. De manière plus globale, 56%* d'entre eux affirment que l'ambiance de travail et la communication entre collègues sont des facteurs déterminants pour aller travailler.
Malgré sa réputation de génération « hyper connectée », la génération Z reste très attachée aux interactions physiques. Cette dernière souhaite une sociabilité et une collaboration physique, afin de préserver les liens. En 2019, 79%* des Z souhaitaient que l'entreprise offre un bureau physique. La crise sanitaire et les différents confinements imposés aux entreprises ont d’ailleurs renforcé ce désir (Mazars et OpinionWay*).
Parmi les préoccupations de cette génération, le bien-être et la qualité de vie au travail (QVT) tiennent une place de choix. Les jeunes actifs de la génération Z recherchent une entreprise humaine qui s’assure du bien-être de ses salariés. La génération Y (ou millenials) avait d’ailleurs déjà mis en avant l'importance de cet enjeu, tandis que 85%* de la génération Z l'intègrent désormais comme un besoin primordial, bien avant la rémunération (49%) et juste derrière l’intérêt pour le poste (92%).
De ce fait, mettre en place des programmes ou activités contribuant à l'ambiance globale de l'entreprise devrait être considéré. En plus de créer du lien, la motivation et la rétention salariale en seront positivement impactées.
Dotée d’un fort esprit d’équipe, la génération Z accorde au facteur social une place particulière. Selon une étude menée par Élodie Gantina (professeur à l'IESEG et spécialiste de la génération Z), 28,8%* des digital natives déclarent que l'équipe est l'élément le plus important du travail. De manière plus globale, 56%* d'entre eux affirment que l'ambiance de travail et la communication entre collègues sont des facteurs déterminants pour aller travailler.
Malgré sa réputation de génération « hyper connectée », la génération Z reste très attachée aux interactions physiques. Cette dernière souhaite une sociabilité et une collaboration physique, afin de préserver les liens. En 2019, 79%* des Z souhaitaient que l'entreprise offre un bureau physique. La crise sanitaire et les différents confinements imposés aux entreprises ont d’ailleurs renforcé ce désir (Mazars et OpinionWay*).
Au-delà d’un souhait de liberté, de flexibilité, d’autonomie et de sociabilité, la génération Z entend bien signer la fin de l'entreprise verticale classique. Désireux d'être considérés d'égal à égal par leurs responsables, les digital natives souhaitent avant tout être managés par des coachs et des mentors dotés d’une capacité à motiver, à écouter et à fédérer.
Cette génération en quête constante d’évolution cherche à obtenir deux nouvelles formes de reconnaissance :
En effet, 42%* des Z désirent participer aux décisions stratégiques de leur entreprise, contre 36%* pour la génération Y, affirmant leur besoin d'être décisionnaires et impliqués dans la vie de l'entreprise. (Mazars et OpinionWay*)
Leur sens de la communauté se répercute également sur la vie au travail. La génération Z est en effet désireuse d'une communication plus transparente et transversale à travers un dialogue entre responsables et collègues plus fluide. Des discussions, formelles ou informelles (réunions, team building…) qui permettront par exemple de solidifier les liens et d’accentuer la communication horizontale de l'entreprise.
La génération Z accorde beaucoup d’importance à la quête de sens au travail. En effet, selon une étude YouGov pour Monster, 78% des 18 – 24 ans refuseraient un emploi n'ayant pas de sens pour eux. Les digital natives sont notamment en quête de missions répondant aux enjeux sociétaux et environnementaux actuels et seront particulièrement attentifs à leur impact.
Ces derniers souhaitent également s’épanouir au travail. Cette génération multitâche et connectée se lasse rapidement et souhaite avoir la possibilité de pouvoir passer d'une activité à une autre de manière naturelle. Changer d'entreprise en cas de non-respect de ce désir leur est tout à fait envisageable. Le secteur d’activité est lui aussi un critère de base : 58%* de la génération Z souhaite travailler dans un domaine passionnant, 88% estiment que l'image virtuelle de l'entreprise (réseaux sociaux, internet) est importante et 43% d'entre eux disent avoir besoin de se sentir utiles dans leurs missions. (ServiceNow*)
Née en pleine digitalisation de la société, la génération Z n'a jamais vécu sans réseaux sociaux et internet. Le numérique est donc un facteur essentiel à cette dernière pour pouvoir se projeter dans le monde professionnel. 81%* des digital natives estiment qu'une intégration des nouvelles technologies dans leur entreprise, tels que des logiciels collaboratifs (Zoom, Teams…) ou l'intelligence artificielle, est primordiale et 88%* estiment que ces logiciels doivent être aussi intuitifs et simple d’utilisation que les outils qu’ils utilisent au quotidien. (ServiceNow*)
Il apparait donc sans nul doute que la génération Z est porteuse de nouveaux enjeux pour les entreprises et manifeste de manière plus exhaustive que les générations précédentes des besoins de transformations dans le monde du travail. Les Z sont voués à représenter une part majoritaire de l’économie des dirigeants de demain. En effet, selon Élodie Gentina, spécialiste de la génération Z, 50% des postes en entreprises seront occupés par la Gen Z d’ici 2025. Il est donc impératif que les entreprises s’adaptent dès à présent aux nouvelles aspirations des digital natives pour rester attractives.
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