Le respect des objectifs fixés par l’Accord de Paris en 2015 implique de transformer les villes pour en faire des territoires post-carbone
lire la parution[extrait du Baromètre Arthur Loyd 2022]
Pourtant, le bilan carbone des villes à l’échelle mondiale alerte : 60 % des émissions de gaz à effet de serre pour moins de 2 % de la surface terrestre. Par conséquent, le respect des objectifs fixés par l’Accord de Paris en 2015 implique de transformer les villes pour en faire des territoires post-carbone ; cette transforma- tion ne pourra tenir ses promesses sans le déploiement de nombreuses initiatives au niveau local.
La solution réside dans la transition écologique, un défi de taille qui nécessite de repenser notre manière de concevoir la ville. En France, face à l’urgence climatique, les collectivités locales et leurs élus se mobilisent, bousculant peu à peu l’aménagement urbain et la vie quotidienne des habitants. A la demande des collectivités locales, ces démarches peuvent être soutenues par l’ADEME, l’ANCT, le Ministère de la Transition Ecologique ou encore la Banque des Territoires, qui apportent un soutien financier et / ou d’ingénierie pour la mise en place de politiques territoriales vertueuses sur le plan environnemental.
Promulguée en août 2021, la loi Climat & Résilience en- tend impliquer les territoires urbains, notamment par la création, d’ici à 2025, de zones à faibles émissions (ZFE) dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Leur but : interdire la circulation des véhicules les plus polluants dans les cœurs d’agglomération. Controversée par le risque d’exclusion des foyers à revenus modestes qui ne seront pas en mesure de changer de véhicule, cette mesure va nécessiter pédagogie et accompagnement en raison des changements par- fois brutaux dans la vie quotidienne et la manière de « pratiquer » la ville. Ainsi, l’acceptabilité des solutions et le portage politique constituent un défi majeur de la transition écologique.
Au-delà des mesures médiatiques ou socialement explosives, cette transition vers la ville post-carbone va nécessiter une pleine mobilisation des élus et citoyens pour adapter les territoires aux urgences climatiques et énergétiques. Cela implique de (re)bâtir des villes plus respectueuses de la biodiversité, d’apaiser les circulations, de favoriser les transports urbains et mobilités douces, limiter les émissions de GES etc. Sans pour au- tant oublier un point fondamental : « la ville n’est pas un simple cadre d’habitat, mais bien un moteur de production de richesses, de connaissances, un carrefour où se croisent des populations d’horizons différents : ceux qui y dorment, y travaillent, y voyagent... ».
Il est donc aujourd’hui essentiel de tenir compte des dimensions environnementales, sociales et économiques, pour garantir l’attractivité et la résilience des territoires. Ces trois piliers fondateurs du concept de développement durable sont d’ailleurs soulignés dans le Pacte Vert pour l’Europe qui met en avant le fait que la transition écologique doit être équitable, inclusive et qu’elle doit placer les citoyens au cœur des préoccupations.
En effet, mettre en œuvre la transition écologique au niveau local implique une coopération territoriale qui dépasse les frontières administratives et se base sur les complémentarités entre pôles urbains et espaces ruraux, entre les grandes agglomérations et leur arrière-pays, entre Etat et collectivités locales. La mise en place de pôles métropolitains1, ou plus récemment, des CRTE (Contrat de Relance et Transition Ecologique) qui renforcent la politique partenariale de l’Etat avec les bassins de vie, illustre cette dynamique.
Ainsi, l’action publique territoriale en faveur de la transition écologique se doit d’être multiscalaire et transversale, pour atteindre plusieurs objectifs simultanés. A côté des objectifs de protection de l’environnement, de préservation des ressources naturelles, de prévention des risques, et de réduction de l’empreinte carbone des activités humaines apparaît aujourd’hui la nécessité de tendre à terme vers l’autonomie énergétique des territoires avec l’utilisation des énergies renouvelables.
Il existe de nombreuses façons de concevoir la ville de demain, la métropole post-carbone dans laquelle nous vivrons & travaillerons au cours des prochaines années. Comme l’attestent les exemples suivants, les initiatives locales ne manquent pas pour économiser l’énergie, verdir les transports en commun, garantir la sobriété hydrique, développer les projets structurants (fermes solaires, unités de méthanisation ,etc.), réaménager l’espace urbain pour l’adapter au changement climatique etc. Des exemples issus de démarches « bottom up » appelées à se multiplier dans tous les territoires.
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